Comment soigner l’hyperphagie et quelles en sont les causes ?

Les crises d’hyperphagie sont incontrôlables et terrifiantes. Les personnes qui en souffrent ne se reconnaissent plus.

Cet article explore ce que sont les crises d’hyperphagie et quelles en sont les causes.

Vous y trouverez plusieurs conseils psychologiques pour reprendre le contrôle sur ce comportement inquiétant et y mettre fin pour de bon.

Nous verrons également comment déterminer si les crises d’hyperphagie révèlent un trouble des conduites alimentaires.

Qu’est-ce qu’une crise d’hyperphagie ?

Une crise d’hyperphagie consiste à consommer de grandes quantités d’aliments (souvent mauvais pour la santé) en peu de temps (moins de deux heures). On mange bien au-delà de la satiété, sans même avoir faim et sans réfléchir. Il s’agit d’un comportement automatique et impulsif.

Il semble difficile, voire impossible, d’arrêter de manger. On perd le contrôle de soi-même. La prise alimentaire s’accompagne d’une grande agitation. On cherche à étouffer cette gêne au plus vite.

Les crises d’hyperphagie se produisent généralement en cachette et dans la solitude, car elles suscitent un profond sentiment de honte et de culpabilité.

Souvent, on anticipe la crise en achetant des aliments spéciaux tels que des biscuits, des bonbons, des gâteaux, des glaces, des frites, des pizzas , des chips, etc.

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La cause de l’hyperphagie

Nous avons déjà vu que manger est un comportement fortement lié aux émotions dans un article précédent. Les dérèglements du comportement alimentaire sont révélateurs de votre état psychologique.

Même si vos crises d’hyperphagie semblent sortir de nulle part, quand on y réfléchit un instant, on se rend compte qu’elles n’ont rien de surprenant. Ce comportement est même tout à fait prévisible :

Régimes

buffet de pâtisseries Tout d’abord, un régime trop strict peut entraîner des baisses de motivation temporaires. Quand on se prive trop longtemps, on se jette sur tout ce qui est interdit.

Les personnes qui suivent régulièrement des régimes et font le yoyo ont souvent un rapport problématique avec la nourriture. Pour elles, la nourriture est un stimulant. Cela les empêche d’avoir un rapport apaisé avec la nourriture et de prendre du plaisir à manger. Pour les personnes au régime, la nourriture est une source de préoccupation constante. Elles s’interrogent en permanence sur ce qu’elles peuvent manger ou pas. Au lieu de vous jeter dans des régimes draconiens, optez pour de bonnes habitudes alimentaires et privilégiez les aliments sains, savoureux et nourrissants.

Alimentation émotionnelle

Une crise d’hyperphagie peut également être provoquée par une émotion vécue comme trop intense ou incommode et que l’on cherche à apaiser.

Après tout, une émotion est une sensation qui se traduit par différent signaux physiques. Le corps la ressent avant qu’on ne puisse la nommer. Les personnes qui souffrent de crises d’hyperphagie ont du mal à faire ce dernier pas, et restent avec une sensation de malaise indéfinie.

bébé avec la tête dans un gâteauNotez qu’il peut s’agir autant d’émotions positives que d’émotions négatives :

  • On mange ses émotions négatives comme la déception, la tristesse ou encore le rejet. Manger apporte du réconfort en cas de mauvaise nouvelle (rupture amoureuse, perte d’emploi…) ou lors des périodes difficiles de la vie. Cela apaise les pensées négatives (catastrophisme, mauvaise image de soi, image corporelle négative). Manger a alors un effet calmant. Cela permet de ne pas penser aux sentiments négatifs. Cependant, cet effet n’est que temporaire. Très vite, on est rattrapé par un sentiment de culpabilité parce que l’on a trop mangé. Ce sentiment de culpabilité pousse à son tour à chercher du réconfort dans la nourriture. On se retrouve rapidement coincé dans un cercle vicieux.
  • Cela est peut-être contre-intuitif, mais les émotions positives (comme la joie, le bonheur, le soulagement après un stress, etc.) et les nouvelles positives (succès scolaire ou professionnel, par exemple) peuvent également conduire à une crise d’hyperphagie. La nourriture devient alors synonyme de récompense et de célébration. Remarquons au passage que la joie inhibe la production d’hormones anorexigènes. Cela conduit à manger davantage.

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Gestion du stress

Vos excès alimentaires pourraient également être une façon pour vous de gérer le stress. La mastication entraine une diminution des taux d’adrénaline et de cortisol.

Saviez-vous qu’on oublie plus facilement ses bonnes résolutions quand on est fatigué ? En effet, manger implique deux parties du cerveau :

  • Le cortex préfrontal, qui contrôle le comportement. C’est lui qui fait les choix judicieux : manger sainement, perdre du poids, manger ceci ou cela et en telle quantité.
  • La partie primitive, qui recherche le plaisir. Cette zone prend le relais quand nous sommes fatigués. D’où l’importance de faire des pauses régulières.

Sentiment de vide et d’ennui

main tenant une boussole face à la merLes crises d’hyperphagie sont pour beaucoup un moyen de faire face à un sentiment de vide et d’ennui.

Souvent, ce sentiment n’est que la partie visible de l’iceberg. Il dissimule souvent un déni des émotions et des pensées indésirables. Par exemple, certaines personnes n’ont pas de but défini dans la vie, et ont l’impression que tout est dénué de sens, sans pouvoir vraiment mettre le doigt dessus.

Pour d’autres, c’est un automatisme, quelque chose que l’on fait sans réfléchir car la nourriture est là, à portée de main. Manger permet de s’occuper et de se sentir moins vide et inutile.

Les compulsions alimentaires peuvent être liées à une habitude acquise pendant l’enfance. Où les bonbons récompensaient les bonnes conduites, et où l’on mangeait pour « prendre soin de soi ».

Manger provoque la libération de dopamine, l’hormone du bonheur. Cela procure une sensation de bien-être.

Trouble des conduites alimentaires ou problèmes psychologiques

Les crises d’hyperphagie peuvent également être une habitude de longue date s’inscrivant dans un trouble des conduites alimentaires ou d’autres problèmes psychologiques (dépression, bipolaire, trouble de la personnalité limite, dépendance). Aussi, 80 % des personnes souffrant d’hyperphagie boulimique souffrent d’un autre trouble psychologique (sourcesource).

Conseils psychologiques pour mettre fin à l’hyperphagie

Dans un article précédent, nous vous avions fait part de conseils pratiques et comportementaux pour arrêter de manger ses émotions. Mais pour mettre définitivement fin à un comportement indésirable, il faut se pencher sur la cause de ce comportement. Et s’attaquer à ce problème à la racine.

Vous devez comprendre vos schémas comportementaux et les facteurs qui influencent votre conduite, afin de pouvoir mieux les gérer.

Cela demande du courage et du travail. Après tout, si tout était si facile et évident, vos compulsions alimentaires ne vous causeraient pas une telle souffrance.

Les conseils ci-dessous devraient vous être utiles :

1. Prenez conscience de votre comportement alimentaire

Comme nous l’avons vu dans des articles précédents, la première étape consiste à tenir un journal alimentaire et émotionnel dans lequel vous écrirez quand vous mangez, ce que vous mangez et en quelles quantités et comment vous vous sentez. Cet exercice est très éclairant, car très souvent, nous avons tendance à oublier ce que nous mangeons et grignotons entre les repas, et en quelles quantités. Un journal alimentaire fournit des informations objectives.

2. Analysez vos habitudes alimentaires

Examinez vos compulsions alimentaires en vous posant ces 3 questions simples :

  • Quand vos crises d’hyperphagie ont-elles lieu ? Qu’est-ce qui précède ces crises ?
  • Que ressentez-vous avant les crises ?
  • De quoi avez-vous vraiment besoin à ce moment-là ?

Ces questions vous permettront d’y voir plus clair dans vos comportements.

  • Les antécédents : ce qui précède les crises d’hyperphagie
  • Déclencheurs ou facteurs déclenchants (ce qui vous a fait commencer à piller vos placards de cuisine). Il peut s’agir d’un événement qui perturbe votre équilibre. Par exemple : Un appel téléphonique de votre petite amie exprimant son mécontentement face à votre procrastination et à votre indécision. Un commentaire désobligeant de la part d’un collègue de travail. Un message toxique de votre belle-mère à propos de l’éducation de vos enfants.
  • Contexte : être seul à la maison, dans une cuisine sombre. Avoir certains aliments réconfortants à la maison.
  • Obstacles : qu’est-ce qui freine les comportements indésirables ? Par exemple : présence d’autres personnes à la maison, absence d’aliments réconfortants à la maison.
  • Facteurs d’influence : par exemple, présence de nourriture réconfortante à la maison, disponibilité téléphonique d’une personne de confiance, mauvais temps vous empêchant d’aller marcher.

3. Approches ou autres solutions

L’analyse comportementale ci-dessus vous permettra d’y voir plus clair dans vos schémas comportementaux. Cela vous permettra d’avoir plus de contrôle sur une situation qui semble vous échapper. Mieux comprendre permet de chercher des solutions. Le seul fait de faire quelques petits changements à votre schéma vous permettra de vous en libérer.

Vous pouvez changer la situation ? Formidable ! Déterminez quelle est la meilleure approche et lancez-vous !

Vous ne pouvez pas changer la situation ? Dans ce cas, recherchez d’autres solutions plus saines pour gérer les sentiments difficiles.

4. Attaquez-vous aux causes

femme seule, de dos, regarde la villeAprès avoir analysé votre comportement alimentaire à plusieurs reprises, vous aurez une meilleure idée de la cause de vos crises d’hyperphagie et de vos compulsions alimentaires.

Ce n’est que lorsque vous aurez une vision claire de tous les facteurs qui causent et contribuent à votre comportement que vous pourrez y remédier pour de bon. De même, en comprenant vos déclencheurs et en les éliminant, vous pourrez opérer un changement de comportement durable.

Voici des compétences qui peuvent être utiles d’acquérir pour mieux faire face aux rechutes, à de mauvais mécanismes d’adaptation ou à des schémas comportementaux incontrôlables :

Mieux gérer les situations difficiles

  • Si certaines compétences sociales (dire non, fixer des limites, critiquer et accueillir les critiques, se défendre) sont problématiques pour vous, vous pouvez suivre une formation spécifique.
  • De même, si vous paniquez rapidement ou dramatisez les obstacles quotidiens, vous pouvez essayer d’adopter une meilleure approche de la résolution de problèmes.
  • Les stratégies d’adaptation efficaces comprennent la résolution active des problèmes, la recherche de soutien, la gestion des pensées négatives, la pratique d’activités réduisant le stress, l’expression des émotions et les pensées réconfortantes.

Gestion des émotions

  • Identifiez votre émotion. Ne cherchez pas à la chassez. Vous avez le droit de ressentir de la colère, de la déception ou de la peine.
  • Prenez soin de vous de manière saine. Traitez-vous avec gentillesse. Faites-vous un câlin. Utilisez vos cinq sens pour mieux traverser ce moment difficile.
  • Autorisez-vous ce sentiment. N’essayez pas de le chasser. Si vous identifiez et acceptez ce sentiment, il passera plus vite.
  • Changez de perspective. Réfléchir à ce que vous ressentirez dans 1 mois, 1 an, ou 10 ans permet de relativiser les événements récents.
  • Concentrez-vous sur d’autres activités positives. Par exemple, écoutez de la musique et chantez, faites du sport, prenez une douche chaude-froide, criez dans votre oreiller.
  • Attendez que l’orage passe. Ne prenez pas de décisions hâtives. Établissez un plan.

Gestion du stress

  • Établir un planning réaliste listant toutes vous tâches et responsabilités vous permettra de réduire votre stress immédiatement.
  • Surtout si vous combinez cela avec une bonne communication avec votre entourage et un discours intérieur positif (vous féliciter pour le travail que vous avez accompli au lieu de vous concentrer sur ce que vous n’avez pas réussi à faire).
  • Ajoutez à cela des exercices de respiration et des techniques de relaxation qui vous calmeront dans les moments qui échappent à votre contrôle direct.
  • Et apprenez à intégrer suffisamment d’activités énergisantes et de pauses dans votre emploi du temps.

Lutter contre l’ennui

  • Distrayez-vous. Allez vous promener, écoutez de la musique que vous aimez, prenez un bain moussant, appelez un ami, lisez un livre.
  • Ou plongez-vous dans un passe-temps tel que le jardinage, la rénovation, la céramique, la peinture, la musique, le crochet, la couture, l’écriture, la photographie…

5. Positivité et patience

ballons smileyTout changement de comportement est difficile et prend du temps. Il y aura forcément des hauts et des bas. Faites preuve de gentillesse et de patience envers vous-même.

N’oubliez pas de vous féliciter de temps en temps. Célébrez vos succès. Dans la mesure du possible, essayez de penser positivement. Vous rabaisser ne vous aidera pas à soigner votre hyperphagie. Au contraire.

Crise d’hyperphagie ou trouble des conduites alimentaires ?

Vous livrer à des excès alimentaires occasionnels ou avaler deux paquets de biscuits d’une traite représente peut-être une crise d’hyperphagie pour vous. Cependant, il faut savoir distinguer les crises d’hyperphagie occasionnelles de l’hyperphagie boulimique ou de la boulimie.

Ces deux troubles des conduites alimentaires se distinguent des frénésies alimentaires occasionnelles sur les points suivants :

  • Les troubles des conduites alimentaires sont des troubles mentaux caractérisés par une perturbation des habitudes alimentaires et une image déformée de la nourriture et du corps. De plus, les personnes atteintes de troubles des conduites alimentaires pensent à la nourriture à longueur de journée, de manière quasi obsessionnelle.
  • Fréquence et intensité : Les crises surviennent au moins une fois par semaine pendant au moins 3 mois. Le sentiment de perte de contrôle et d’impuissance face aux crises est plus important que chez les personnes dont les crises sont plus sporadiques. De même, les sentiments de culpabilité, de honte et de dépression sont d’autant plus prononcés que les crises sont fréquentes.
  • Souffrance : Les personnes atteintes de troubles des conduites alimentaires éprouvent une grande souffrance psychologique concernant leurs excès alimentaires, leur silhouette et leur poids (sourcesourcesource).

Chez les boulimiques, les crises sont suivies de comportements compensatoires (vomissements ou prise de laxatifs), censés éliminer l’excès de calories ingurgitées.

hamburger et fritesCe comportement compensatoire est absent chez les personnes atteintes d’hyperphagie boulimique, ce qui explique que la moitié d’entre elles sont obèses (source).

Pour ces deux troubles du comportement alimentaire, un traitement est généralement nécessaire.

Aux États-Unis, l’hyperphagie boulimique est le trouble des conduites alimentaires le plus courant. Bien qu’il affecte généralement les femmes, il s’agit du trouble des conduites alimentaires le plus fréquent chez les hommes.

Facteurs de risque d’hyperphagie boulimique ou de boulimie

Certaines circonstances augmentent les chances de développer un trouble des conduites alimentaires :

  • femme qui mangeHérédité : sensibilité accrue à la dopamine (neurotransmetteur du système de récompense) et antécédents familiaux de troubles des conduites alimentaires, dépression, dépendance, toxicomanie (sourcesourcesource).
  • Image corporelle négative (sourcesourcesource).
  • Crises d’hyperphagie pendant l’enfance ou l’adolescence (source).
  • Traumatisme : violence sexuelle, émotionnelle ou physique, deuil, séparation, intimidation (sourcesourcesource).
  • Traits de personnalité : perfectionnisme, anxiété, faible estime de soi, personnalité obsessionnelle.
  • Pression sociale à la minceur (p. ex. danseurs de ballet professionnels, mannequins, athlètes).

Pour conclure

Une crise d’hyperphagie indique un déséquilibre. C’est un automatisme qui signale que quelque chose ne va pas bien. Que vous devez travailler à retrouver un plus grand équilibre.

Tout comme les émotions et les habitudes déterminent votre comportement de façon inconsciente, elles déterminent également votre comportement alimentaire.

papillonD’où l’intérêt de commencer par prendre conscience de votre comportement alimentaire et de vos émotions. Cela vous permettra d’analyser vos habitudes alimentaires. Ensuite, examinez si vous pouvez faire face à la situation problématique ou s’il est préférable que vous cherchiez d’autres solutions pour faire face aux émotions difficiles.

Mieux comprendre vos déclencheurs et tous les facteurs d’influence vous sera d’une grande aide pour soigner l’hyperphagie.

Cependant, les personnes qui veulent établir un changement de comportement durable doivent également s’attaquer aux causes de l’hyperphagie. S’agit-il d’une baisse de motivation temporaire dans le cadre d’un régime trop strict ? Dans ce cas, le mieux est que vous instauriez une routine alimentaire saine et réaliste.

Vous mangez en excès pour tenter de gérer le stress ou de réguler vos émotions ? Dans ce cas, lisez nos conseils à ce sujet.

Vous mangez par ennui ou par mauvaise habitude ? Dans ce cas, essayez de remédier à ce sentiment de vide ou d’ennui.

Vos crises d’hyperphagie ont pris le dessus ? Ou elles d’inscrivent dans le cadre d’un autre problème psychologique ? Dans ce cas, un professionnel pourra vous aider à soigner l’hyperphagie plus rapidement et plus durablement.

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À propos de Hugo Blanc, MSc

Hugo Blanc, MSc est coach minceur, nutritionniste, psychologue (spécialiste des régimes), auteur et conseiller en nutrition et en compléments orthomoléculaires. Sur son site sagessesante.fr, son objectif est d’informer et d’inciter à faire les meilleurs choix en termes de santé à travers des conseils fondés scientifiquement.

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