Chaque année, nous ingérons des quantités phénoménales de sucre. Souvent, on ne se rend même pas compte qu’on en consomme autant.
C’est qu’il n’y a pas que le sucre visible, comme celui des bonbons. De nombreux produits alimentaires en contiennent.
Selon une étude de Foodwatch, 74 % des produits des supermarchés contiendraient du sucre ajouté (source).
La consommation quotidienne de grandes quantités de sucre n’est pas bonne pour la santé. Pourtant, beaucoup de personnes éprouvent d’irrésistibles envies de sucré.
Vous voulez savoir ce que vous pouvez faire contre cette addiction au sucre ? Dans ce cas, poursuivez la lecture.
Cet article vous dira également :
Contenu de l'article
- Pourquoi le sucre est-il si addictif ?
- Quelles son les symptômes d’une dépendance ?
- Quelles sont les conséquences d’une addiction ?
- Sevrage du sucre: durée et symptômes d’un manque
- Comment arrêter le sucre ?
- Conseil nº1 : Lisez bien les informations nutritionnelles
- Conseil n°2 : Retenez les différents noms du sucre
- Conseil n°3 : Évitez les succédanés du sucre et les édulcorants artificiels
- Conseil nº4 : Privilégiez les protéines et les bonnes graisses
- Conseil nº5 : Faites attention à ce que vous buvez
- Conseil nº6 : Tournez-vous vers les aliments à charge glycémique (CG) basse
- Conseil n°7 : Réduisez votre apport en sucre progressivement
- Conseil n°8 : Jetez toutes les sucreries à la poubelle / n’en gardez pas chez vous
- Conseil n°9 : Allez-y progressivement
- Conseil n°10 : Utilisez aussi peu d’édulcorants que possible
- Conseil n°11 : Planifiez vos repas
- Conseil nº12 : Dormez suffisamment
- Conseil nº13 : Évitez les tentations
- Test: suis-je accro au sucre ?
Pourquoi le sucre est-il si addictif ?
Addiction au sucre… Un terme qui pourrait susciter des inquiétudes. Et effectivement, la situation est grave.
En moyenne, les Français consomment plus de 50-60 g de sucre par jour (source). Ce chiffre n’inclut toutefois que le sucre ajouté.
Quand on compte également les sucres naturels comme le fructose, le lactose et le saccharose, on constate que notre consommation moyenne dépasse largement les 100 g par jour !
Le mécanisme de l’addiction au sucre
Nous savons tous à quel point il peut être difficile de ne pas abuser du chocolat ou des bonbons, quand bien même on sait très bien qu’on ne devrait pas. Qu’est-ce qui entraine ces envies de sucré ?
Les scientifiques suggèrent que nos envies de sucre sont instinctives, car le sucre joue un rôle essentiel dans notre survie (source).
Notre sens du goût a évolué pour privilégier les molécules essentielles à notre survie comme le sel, le gras et le sucre.
Quand nous mangeons, le sucre des aliments passe des intestins aux vaisseaux sanguins qui le transportent vers les cellules du corps où il est transformé en énergie.
Le sucre est important pour le fonctionnement cérébral : il s’agit de la principale source d’énergie des neurones du cerveau. Les neurones ne peuvent pas stocker de glucose et ont donc besoin d’un approvisionnement énergétique constant, via le sang.
Le cerveau est très gourmand en énergie et il mobilise plus facilement l’énergie fournie par les sucres.
Cela explique que nous en raffolons tant. Il s’agit du meilleur mécanisme de survie de notre organisme. À une époque plus reculée, trouver quelque chose de sucré à se mettre sous la dent augmentait nos chances de survie car le sucre est une importante source d’énergie pour le corps.
Des scientifiques ont découvert que son goût suffit à stimuler le cerveau. Plusieurs tests psychologiques ont montré que les participants qui se rinçaient la bouche à l’eau sucrée obtenaient de meilleurs résultats que lorsqu’ils se rinçaient la bouche à l’eau additionnée d’édulcorants artificiels (source).
Fait intéressant : les nouveau-nés ont une préférence marquée pour les saveurs sucrées. Beaucoup de scientifiques estiment que la préférence des enfants pour les aliments sucrés présente un intérêt évolutif : les enfants préfèrent les aliments caloriques car ceux-ci augmentent leurs chances de survie. Après tout, nos ancêtres ne pouvaient jamais être sûrs qu’ils retrouveraient bientôt de quoi manger.
La relation amour/haine avec le sucre
Mais si nous avons besoin de sucres pour survivre, pourquoi sont-ils si mauvais pour la santé ?
Tout cela est dû au fait que de nos jours, la nourriture abonde. Les chances de mourir de faim dans le monde occidental sont extrêmement faibles. De nos jours, on peut manger ce qu’on veut, quand on veut. On trouve de tout en abondance. Autrefois, on pouvait s’estimer heureux de tomber sur un peu de miel ou sur un fruit.
Pourquoi a-t-on tant envie de sucre ?
Le sucre peut améliorer l’humeur parce qu’il favorise la libération de sérotonine dans le sang. La sérotonine est « l’hormone du bonheur ». De fait, manger du sucre rend heureux.
Le « coup de fouet » que procure le sucre est l’une des raisons pour lesquelles on mange des sucreries lors des célébrations… ou quand on a envie de se consoler.
Mais une personne en surpoids (ou obèse) ne réagit plus aussi bien aux sucres qu’une personne dont le poids est normal. Au fil du temps, le cerveau libère de moins en moins de dopamine. Du coup, il faut en manger de plus en plus pour éprouver le même sentiment de bonheur.
Cette envie de sucre s’explique également par l’augmentation de la production d’insuline, dont la fonction est de stabiliser la glycémie. Cette libération d’insuline provoque une chute trop importante de la glycémie. Cela ne fait qu’augmenter les envies, ce qui peut conduire à un cycle de compulsions alimentaires.
D’une part, le sucre procure un sentiment de bonheur. D’autre part, il est peu rassasiant ; du coup, on a constamment faim. Une combinaison qui conduit à vouloir en manger à longueur de journée.
Quelles son les symptômes d’une dépendance ?
Êtes-vous régulièrement en proie à des envies de sucre ? Dans ce cas, vous vous retrouvez peut-être dans l’histoire ci-dessus. Cela dit, mieux vaut identifier les problèmes principaux et déterminer si vous souffrez vraiment d’addiction.
Voici les signes d’une addiction:
- carries dentaires
- envie de sucré même si vous n’avez pas faim
- consommation importante de soda et édulcorants artificiels
- systématiquement sucrer votre thé
- grignotage d’aliments surtout sucrés
- avoir besoin d’un dessert sucré après la plupart des repas
- montrer des symptômes de sevrage lors de l’arrêt du sucre
Quelles sont les conséquences d’une addiction ?
Une consommation de sucre n’est pas ce qu’il y a de mieux pour votre santé. Vous savez maintenant qu’il ne rassasie pas et qu’il rend fatigué et léthargique.
Son seul point « positif », c’est son effet sur l’humeur. Mais même cette médaille-là a un revers. Quand on se penche sur les encéphalogrammes, on constate que le cerveau finit par s’y habituer.
Et les inconvénients potentiels sont nombreux :
Vous souhaitez en savoir plus sur les effets du sucre ? Dans ce cas, lisez cet article.
C’est indiscutable : réduire sa consommation de sucre ne peut pas faire de mal. Mais au début, arrêter le sucre peut être difficile. Voici plusieurs conseils pour éliminer le sucre et reprendre votre santé en main.
Sevrage du sucre: durée et symptômes d’un manque
Le sevrage du sucre n’est pas facile et entraine certains symptômes. Vous pourriez:
- devenir irascible,
- être fatigué,
- souffrir de maux de tête,
- avoir des difficultés pour vous concentrer,
- des douleurs musculaires
- des nausées,
- la tension qui chute, et
- avoir du mal à dormir.
Ce sont les principaux signes d’un manque de sucre mais pas forcement les seuls.
Lorsque vous vous sevrer du sucre, les effets se feront surtout sentir la 1 ère semaine.
Selon votre accoutumance, il faut compter jusqu’à 1 mois pour vous désintoxiquer du sucre mais cela peut être un peu plus rapide ou plus long.
Comment arrêter le sucre ?
Vous vous reconnaissez dans les symptômes ou vous avez avez répondu « oui » à plus de 3 des questions de notre test ? Dans ce cas, il y a de très grandes chances que vous ayez une addiction au sucre. Mais ne vous inquiétez pas : le sevrage est possible.
Je ne vais pas vous dire que c’est facile, mais si vous suivez attentivement les conseils ci-dessous, vous ne tarderez pas à constater que vous avez besoin de moins en moins de sucre au quotidien. Consultez aussi cet article sur les différents types de régimes sans sucres.
Conseil nº1 : Lisez bien les informations nutritionnelles
Comment suivre un régime zéro sucre sans être conscient de ce que contiennent les produits que nous consommons tous les jours ? De nombreux produits des supermarchés sont présentés comme bons pour la santé. Or, peu le sont vraiment.
Pensez à ces emballages alléchants qui évoquent des produits naturels et bons pour la santé, remplis de belles promesses sur leur teneur en vitamines.
Les produits raffinés font souvent l’objet de l’ajout délibéré de petites quantités d’ingrédients considérés bons pour la santé. Par exemple, de vitamines, de minéraux et d’acides gras oméga-3. Cet ajout ne constitue rien d’autre qu’une technique de marketing (l’étiquetage propre ou « clean labelling ») qui permet d’afficher ces ingrédients sur l’emballage.
Dans la plupart des cas, ces nutriments figurent en quantités négligeables et ne compensent pas les substances nocives et le sucre dont ces produits sont bourrés.
C’est notamment comme ça que le marketing s’attache à faire croire aux parents qu’ils font les bons choix pour eux-mêmes et pour leurs enfants.
On ne peut se rendre compte de la teneur en sucre des aliments que lorsque l’on regarde les informations nutritionnelles au dos de l’emballage. Malheureusement, la plupart des personnes ne lisent même pas la liste des ingrédients avant d’acheter un produit. Et pour ceux qui le font, les industriels ont des moyens d’occulter ce que contiennent réellement leurs produits.
Certains produits aussi courants que la sauce tomate, les crackers, les condiments et la vinaigrette peuvent contenir de très grandes quantités de sucres ajoutés. Heureusement, les fabricants ne peuvent pas échapper aux exigences en matière de sécurité alimentaire et sont tenus d’indiquer l’ingrédient qui figure en plus grande quantité en premier sur l’emballage.
Veillez toutefois à bien prendre en compte les différents noms sous lesquels apparait le sucre sur les étiquettes (voir astuce nº2). En effet, les fabricants peuvent indiquer sa présence à travers différentes appellations. Cela permet d’enjoliver la réalité quant à la teneur totale du produit. Le consommateur pense avoir affaire à un produit faible en sucre mais quand on additionne les sucres cachés sous tous ces différents noms, on obtient une quantité non négligeable.
Conseil n°2 : Retenez les différents noms du sucre
Si vous voulez vraiment limiter votre consommation de sucres ajoutés ou manger sans, il vous faudra faire un peu plus attention quand vous ferez les courses. Les fabricants font tout ce qui est en leur pouvoir pour duper les consommateurs non avertis.
Quand on souhaite suivre un régime pauvre en sucre, rechercher le mot « sucre » sur les étiquettes de produits ne suffit plus. En effet, les produits alimentaires en sont souvent bourrés, sous différentes appellations.
Un aliment pourra, par exemple, contenir du sucre, du saccharose et du sirop de glucose-fructose. Tous ne sont autres que des pseudonymes.
Cela permet de faire figurer en tête de liste un ingrédient qui semble plus diététique. Mais si l’on additionnait les quantités de ces trois ingrédients, c’est le sucre qui figurerait en tête.
Voici quelques exemples de pseudonymes :
Connaissez-les vous tous ? Probablement pas.
L’utilisation de tant de pseudonymes est une astuce qui vise à masquer la véritable quantité de sucre raffiné présente dans les aliments transformés. Veillez donc à contrôler si un produit donné en contient plusieurs types.
La présence de plusieurs types de sucres sur l’étiquette est une indication que le produit est moins bon pour la santé qu’on ne pourrait le penser.
Conseil n°3 : Évitez les succédanés du sucre et les édulcorants artificiels
L’arrêt du sucre pousse souvent les personnes a se tourner vers les édulcorants artificiels.
Le remplacement du sucre par des édulcorants est notamment une pratique courante chez les grands fabricants de sodas.
Les édulcorants artificiels contiennent moins de calories et apportent un goût sucré. On pourrait penser qu’ils sont idéals quand on veut suivre un régime sans sucre.
Malheureusement, les succédanés du sucre et les édulcorants hypocaloriques présents dans les produits light ne sont pas une bonne solution pour la santé. Sucrés au goût mais sans calories. ils embrouillent complètement l’organisme.
Quand on consomme un aliment au goût sucré, le corps s’attend à pouvoir en retirer des calories (de l’énergie). Or, les sucres artificiels contiennent peu de calories, et encore moins de nutriments essentiels dont le corps a besoin pour fonctionner.
Cela peut signifier que même après avoir consommé un bon repas arrosé d’une boisson, vous avez encore faim (source). On pense pouvoir tromper son corps avec un soda light ou zero, mais en réalité, c’est tout le contraire !
Voici quelques résultats stupéfiants mis en évidence par des études sur les édulcorants et les succédanés du sucre :
Les substituts du sucre et les édulcorants artificiels constitueraient-ils également un obstacle à la perte de poids ? Pour l’instant, les recherches scientifiques ne permettent pas de le savoir.
Plusieurs essais contrôlés randomisés (le mètre étalon en termes d’essais cliniques) concluent cependant que les édulcorants artificiels peuvent effectivement favoriser la perte de poids, de masse grasse et du tour de taille (source, source).
Les sodas aux édulcorants artificiels peuvent remplacer les sodas ordinaires pour les personnes qui en boivent des litres chaque jour et qui veulent diminuer leur consommation de sucre. Toutefois, opter pour des sodas light ne va pas forcément entrainer de perte de poids si vous compensez en mangeant de plus grosses portions.
Conseil nº4 : Privilégiez les protéines et les bonnes graisses
Ces cinquante dernières années, la consommation de glucides raffinés / transformés a augmenté de façon alarmante.
Les sources naturelles de glucides (comme les légumes, les fruits, les fruits à coque et les graines) sont de moins en moins présentes dans l’alimentation occidentale.
Dommage : C’est l’inverse qu’il faudrait faire pour avoir une alimentation saine et perdre du poids.
Pour suivre un régime sans trop de sucres et stimuler la combustion des graisses, il est important de suivre un régime pauvre en glucides et riche en protéines. Ce régime offre un plus grand apport en protéines et en bonnes graisses et limite drastiquement l’apport en glucides.
Il est scientifiquement prouvé que la protéine favorisent la lutte contre l’obésité. Découvrez quelles sont les meilleures protéines pour maigrir.
Un régime riche en protéines procure une plus grande satiété et fait que l’on pense moins à manger (source). Les bonnes graisses sont elles aussi importantes pour l’équilibre de l’alimentation. Les acides gras oméga-3 sont particulièrement bénéfiques et possèdent un effet coupe-faim ( source, source).
Conseil nº5 : Faites attention à ce que vous buvez
Manger sans sucre, c’est une une chose. Mais n’oubliez pas les boissons !
Il est judicieux évidemment judicieux d’éviter les boissons gazeuses quand on veut arrêter le sucre ajouté. Mais les sodas ne sont pas les seules boissons qui en contiennent beaucoup.
Même les boissons souvent considérées bonnes pour la santé (par exemple, l’eau vitaminée ou les jus de fruits) peuvent contenir beaucoup plus de sucres que le maximum journalier de 25 g recommandé par l’Organisation mondiale de la santé.
Pour vous donner une idée de la teneur (en morceaux de sucre) de certaines boissons :
Un morceau de sucre correspond à quelques 4 g de sucre. Comme vous le voyez, ces boissons « diététiques » sont très riches en sucre.
Conseil nº6 : Tournez-vous vers les aliments à charge glycémique (CG) basse
Une bonne façon de constater l’effet des aliments riches en glucides sur l’organisme est d’observer la vitesse à laquelle les glucides passent dans le sang.
L’effet des glucides sur la glycémie dépend de la quantité de glucides comme du type de glucides (simples ou complexes) (source).
L’indice glycémique (IG) et la charge glycémique (CG) peuvent donner une indication de l’effet des aliments sur la glycémie.
Les aliments à IG bas passent plus lentement dans le sang et entrainent une augmentation progressive de la glycémie plutôt que des pics élevés.
L’IG du sucre est de 100.
Vous pouvez utiliser les valeurs suivantes comme références :
Ainsi, l’indice glycémique du quinoa est beaucoup plus bas que celui du riz brun et l’IG des patates douces est plus bas que celui des pommes de terre, etc. Le quinoa l’emporte également sur le riz brun et les patates douces sur les pommes de terre en termes d’apport en nutriments.
Il est avéré que les menus de régime composés pour la plus grande partie d’aliments à IG bas sont bénéfiques aux personnes atteintes de diabète de type 2 (source).
L’index glycémique, cependant, présente un inconvénient majeur : il ne prend pas en compte la quantité de glucides que contient un aliment.
Évidemment, la teneur en glucides varie d’un aliment à l’autre.
Imaginions que vous choisissiez les aliments que vous consommez en fonction de leur IG. Selon ce raisonnement, vous préféreriez un Twix (IG de 44) à de la pastèque (IG de 75). Clairement, cela n’a aucun sens. Après tout, par portion, une pastèque est beaucoup plus pauvre en calories et plus riche en nutriments essentiels qu’un Twix.
Comment est-ce possible ? La réponse est assez simple : l’index glycémique compare des portions qui n’ont rien à voir entre elles. On détermine l’indice glycémique des aliments en donnant à des sujets humains une quantité d’aliments qui contient 50 g de glucides (amidon et sucre compris).
Il s’agit de la quantité de glucides présente dans environ trois quarts d’un Twix. Cependant, il faudrait manger 5 portions de pastèque pour atteindre cette quantité.
Ainsi, bien que manger beaucoup de grandes quantités de pastèque peut effectivement faire monter la glycémie en flèche, une seule portion de pastèque apporte beaucoup moins de sucre qu’une barre de chocolat.
La charge glycémique
L’index glycémique ne tenant pas compte de la taille des portions, on a mis au point la charge glycémique. L’indice glycémique permet de mesurer le pouvoir hyperglycémiant des aliments et la charge glycémique indique pour quelle quantité. À cet égard, la charge glycémique constitue un meilleur indicateur que l’indice glycémique.
La CG est une mesure de l’IG et de la teneur en glucides d’une portion.
Voici la formule de la charge glycémique :
Indice glycémique X quantité de glucides par portion / 100
Prenons l’exemple d’une pomme moyenne : IG = 38 ; glucides par portion = 15 g.
GL = 38 X 15/100
La charge glycémique d’une pomme moyenne est de 6
Conseil n°7 : Réduisez votre apport en sucre progressivement
Vous voulez limiter voire vous sevrer du sucre ? C’est très bien ! Cela dit, n’allez pas trop vite en besogne. Arrêter d’un coup n’est pas réaliste pour la plupart des personnes accros aux sucres. En effet, il se trouve partout et il est très addictif. Cesser de manger du sucre du jour au lendemain aurait pour seul effet d’aiguiser votre appétit pour les douceurs.
Pour arrêter le sucre, mieux vaut y aller petit à petit. Tout d’abord, faites le point sur la quantité moyenne que vous consommez chaque semaine et commencez par opérer de petits changements.
Par exemple, si vous mettez deux morceaux de sucre dans votre tasse de café, passez à un seul morceau. La semaine suivante, utilisez un édulcorant. À raison de deux tasses de café par jour, ça fait 28 morceaux en moins à la fin de la semaine.
Conseil n°8 : Jetez toutes les sucreries à la poubelle / n’en gardez pas chez vous
Le plus gros piège, c’est que dès qu’il y a quelque chose de bon à la maison, on ne peut plus s’en passer. Et dès la première bouchée, on a souvent envie d’en reprendre immédiatement… jusqu’à ce qu’il y en ait plus.
La bonne nouvelle est que vous n’êtes pas seul : que beaucoup de personnes tombent dans le piège.
Mais comment éviter cela ?
En arrêtant de garder des cochonneries chez vous. Et si vous avez des cochonneries à la maison, jetez-les immédiatement. Beaucoup s’indigneront probablement : ce serait du gâchis que de jeter tout ça. Mais convenons que développer le diabète de type 2 ou des maladies cardiovasculaires serait un gâchis bien plus grave.
Il vous sera bien plus facile de vous débarrasser de votre addiction au sucre si vous n’avez pas de cochonneries chez vous.
La plupart des personnes ne sont pas prêtes à courir au supermarché quand elles ont une envie de sucré. C’est donc une solution idéale.
Conseil n°9 : Allez-y progressivement
On peut choisir d’arrêter d’un coup. Mais il faut beaucoup de volonté pour cela.
On peut également y aller progressivement. C’est souvent plus efficace.
Éliminer complètement le sucre est irréaliste. En effet, on en trouve dans presque tous les produits. Même dans les produits suivants :
Et les produits ci-dessus n’ont absolument rien de mauvais. Ce sont les sucres ajoutés qu’il est important d’éliminer.
Et ces derniers sont présents dans tous les produits transformés.
Voici comment éliminer le sucre de manière progressive :
- Commencez par éliminer toutes les boissons sucrées
- Ensuite, arrêtez les sucreries, les pâtisseries et la restauration rapide
- Limitez les produits boulangers (dans l’idéal, renoncez au pain également)
- Enfin, renoncez progressivement aux produits laitiers (à l’exception du lait entier, du babeurre, du yaourt au lait entier et du quark)
Vous pouvez remplacer le pain par des flocons d’avoine ou du muesli (non raffiné). Remplacez les boissons sucrées par du café noir, du thé et de l’eau.
Vous avez une très forte envie de sucré ? Dans ce cas, mangez un fruit. Les fruits ont un goût sucré et donnent un petit coup de fouet au cerveau. Vous ne tarderez pas à constater que les fruits aussi sont très sucrés car vos papilles gustatives seront revenues « à la normale ».
Découvrez comment faire un régime sain
Conseil n°10 : Utilisez aussi peu d’édulcorants que possible
Les édulcorants ont été créés pour remplacer le sucre.
Les édulcorants sont des substances au goût sucré qui ont peu ou pas d’effet sur la glycémie et qui sont souvent sans calories.
L’aspartame, qu’on retrouve souvent dans les sodas, est un exemple bien connu. L’aspartame a un indice glycémique de 0, ce qui signifie qu’il n’a aucun effet sur la glycémie et l’insuline. De plus, l’aspartame est sans calories. On pourrait penser qu’il s’agit de la solution idéale. Mais malheureusement, c’est trop beau pour être vrai.
Voici ce qui se passe, en réalité :
Après des années de consommation excessive de sucre et de glucides, le cerveau et les papilles gustatives sont habituées à ce goût sucré. Quand on passe aux édulcorants, cet effet continue d’opérer.
- Vos papilles gustatives perçoivent un goût sucré, et signalent à votre cerveau que vous mangez du sucre.
- Si ce n’est pas le cas (les édulcorants ne sont pas des sucres), le cerveau s’y perd. Le cerveau perçoit le goût, mais n’est récompensé par aucune calorie ni aucun sucre.
- Du coup, votre corps réclame encore plus de sucre.
- Vous l’aurez deviné : votre cerveau déclenche une sensation de faim pour avoir sa part de sucre.
Conseil n°11 : Planifiez vos repas
Quand on a un emploi du temps chargé, on n’a pas toujours le temps de se préparer un bon déjeuner le matin. Neuf fois sur dix, on se retrouve à manger des cochonneries.
Une meilleure solution est de préparer vos repas la veille.
La première étape sera de planifier les repas pour les jours de travail et de faire une liste de courses hebdomadaire. Faites vos courses pour toute la semaine. Cela vous fera gagner du temps et de l’argent.
Quand on cuisine pour soi-même, on décide des ingrédients qui composent ses repas et on est sûr de bien manger tout au long de la journée.
Conseil nº12 : Dormez suffisamment
Pas simple de suivre un régime à faible teneur en sucre quand on ne dort pas assez ! Eh oui, un manque de sommeil peut nuire à la régulation de l’appétit et favoriser la consommation d’aliments gras et sucrés.
Quand nous sommes fatigués, nous sommes plus enclins à nous tourner vers les sucreries.
Par exemple, on videra une canette de Red Bull pour rester éveillé. L’appétit est largement influencé par les hormones, lesquelles fluctuent tout au long de la journée.
Un manque de sommeil embrouille ces hormones et nuit à la régulation de l’appétit. Cela peut également entrainer des fringales (source, source).
Plusieurs études scientifiques montrent que les personnes qui souffrent de troubles du sommeil présentent un risque 55 % plus élevé d’être obèses que les personnes qui dorment suffisamment (source).
C’est pourquoi il est important que vous vous reposiez suffisamment et que vous dormiez au moins 7 heures par nuit. Pour la plupart des personnes, cela suffit pour pouvoir fonctionner correctement.
Bien sûr, la quantité de sommeil dont on a besoin varie d’une personne à l’autre. Elle dépend principalement de l’âge. En moyenne, les bébés, les enfants et les adolescents ont besoin de plus de sommeil que les adultes.
Conseil nº13 : Évitez les tentations
Des recherches ont été réalisées auprès de soldats américains qui avaient consommé de l’héroïne pendant la guerre du Vietnam. Comme vous le savez, l’héroïne fait partie de ces drogues extrêmement addictives, dont il est dit qu’on ne peut plus s’en passer une fois qu’on a commencé.
Mais qu’a-t-on constaté ? De retour aux États-Unis, les soldats semblaient s’être débarrassés de leur addiction et ne plus ressentir d’envie pour cette drogue (source). Cela ne signifie pas que l’héroïne ne crée pas de dépendance, mais qu’il existe un facteur encore plus important à l’origine de cette dépendance : le contexte dans lequel nous consommons ces produits addictifs.
L’addiction est donc étroitement liée au cadre dans lequel on se trouve. Le plus dur, quand on arrête de fumer, n’est pas forcément l’arrêt du tabac en lui-même, mais de se retrouver dans le cadre dans lequel on avait l’habitude de fumer.
On fume souvent dans le même cadre, sur la terrasse, par exemple. C’est pourquoi la plupart des personnes rechutent quand ils se trouvent dans un « contexte » donné. Beaucoup de fumeurs ne résistent pas à la tentation quand ils se retrouvent sur une terrasse ou au pub. On peut éviter de rechuter en évitant ces situations.
C’est la même chose pour la dépendance au sucre :
Conseil utile : Ne faites jamais les courses le ventre vide. La force de volonté est beaucoup plus fragile quand on a faim, et le risque de faire un mauvais choix beaucoup plus grand. Il est bien plus facile de se contrôler quand on va au supermarché après avoir mangé.
Avez-vous d’autres bonnes astuces qui vous aident à consommer moins de sucre ? Partagez-les dans les commentaires ci-dessous !
Test: suis-je accro au sucre ?
Êtes-vous régulièrement en proie à des envies de sucre ? Dans ce cas, vous vous retrouvez peut-être dans l’histoire ci-dessus. Cela dit, mieux vaut identifier les problèmes principaux et déterminer si vous souffrez vraiment d’addiction.
Vous répondez « oui » aux questions ci-dessous ? Dans ce cas, il est possible que vous soyez addicte au sucre.
Question nº1 : Avez-vous constamment envie de manger ? Même quand vous n’avez pas faim ?
Des envies de manger, on en a tous.
On s’assoie sur le canapé pour regarder la télévision, et on est saisi par une envie de chips. Pas nécessairement parce qu’on a faim, mais simplement parce qu’on a envie de grignoter quelque chose de bon. On veut s’occuper.
Ça arrive à beaucoup de monde. Cela tient principalement au fait que les sucres et les glucides rapides forment la plus grande part de l’alimentation occidentale. Mais ces derniers sont peu rassasiants et entrainent de grosses chutes de la glycémie. Du coup, on a encore plus envie de sucre.
Vous avez une alimentation saine (riche en lipides et en protéines et pauvre en glucides et en sucres) ? Dans ce cas, il y a peu de chances que vous ayez des envies de sucre. D’une part, une telle alimentation procure une bonne satiété, et, d’autre part, elle n’entraine pas de chute de la glycémie ou d’effet « coup de fouet ».
Question nº2 : Avez-vous envie de produits sucrés spécifiques ?
Le problème est complexe. Car avoir envie de sucreries, ça arrive à tout le monde.
Mais avoir envie d’un produit en particulier, c’est différent. Il vous arrive d’éprouver une envie irrésistible de manger un morceau de chocolat ou de boire un verre de coca ? Dans ce cas, il y a de fortes chances que vous ayez une addiction. Ces deux produits sont des exemples : la même chose s’applique pour toute autre sucrerie.
Voici la question que vous devez vous poser :
« Êtes-vous prêt(e) à aller au supermarché pour acheter le produit en question ? »
Question nº3 : Avez-vous du mal à dire « non » à certains produits ?
Voilà une autre question très intéressante. On se donne souvent bonne conscience de manger des sucreries sous prétexte qu’on nous les a offertes.
Un petit gâteau avec le café ?
« Bah oui ! Après tout, c’est une occasion spéciale ».
Sauf que tous les jours deviennent des occasions spéciales. Et quand bien même il y a lieu de se réjouir, une tasse de café et un brin de causette peuvent faire l’affaire, non ?
Êtes-vous de ceux qui ont du mal à dire « non » quand on leur offre une friandise ? Dans ce cas, il y a des chances que vous soyez addict au sucre. Même si ce sont vos collègues qui vous persuadent de prendre cette part de tarte.
Question nº4 : Souffrez-vous de coups de pompe ?
Avez-vous souvent des coups de pompe après avoir mangé ? Ces moments de fatigue sont dus à une chute de la glycémie.
En général, cette baisse de la glycémie s’explique par la consommation de glucides et de sucres. Il s’agit du même mécanisme que j’ai décrit ci-dessus.
Vous arrive-t-il, au travail ou à la maison, de vous mettre à bailler ou d’avoir un besoin urgent de café ? C’est peut-être que vous mangez trop de glucides et de sucre. C’est un phénomène bien connu chez les personnes souffrant d’addiction.
Question nº5 : Mettez-vous du sucre dans votre café ?
Autrefois, les fruits nous semblaient sucrés. Aujourd’hui, les fruits nous semblent souvent pas assez sucrés. C’est précisément la raison pour laquelle de nombreuses personnes saupoudrent leurs fraises de sucre, par exemple.
Les papilles gustatives et le cerveau s’habituent au goût sucré.
Plus un aliment est sucré, plus il est addictif. Les fabricants de produits alimentaires le savent très bien, d’ailleurs. Ils en mettent toujours plus dans leurs produits, de sorte que nous en raffolons toujours plus. Et souvent, nous raffolons toujours plus de leurs produits. Pour ces fabricants, c’est tout bénéfice. Idéal si vous êtes le directeur de la marque Coca Cola.
Vous ne pouvez pas vous passer de sucre ou de lait dans votre café, sinon quoi son goût vous semble trop amer ? Dans ce cas, vous êtes beaucoup plus susceptible d’avoir une dépendance au sucre.
Question nº6 : Buvez-vous plus de 5 verres de boisson sucrée par semaine en moyenne ?
Voici quelques produits qui suscitent des envies irrésistibles chez beaucoup de personnes :
Ces produits représentent une part importante de nos apports caloriques journaliers.
On les consomme au petit-déjeuner comme au déjeuner et au diner. Et si vous pensez que les jus de fruits sont plus diététiques que les sodas, détrompez-vous. Ils ont le même effet sur les papilles et le cerveau.
Les jus de fruits contiennent autant et parfois même plus de sucre que les sodas. Malheureusement, le corps ne fait pas la différence. Leurs sucres passent tout aussi rapidement dans le sang. Malgré tout, on a tendance à voir les jus de fruits et les boissons lactées comme meilleurs pour la santé.
Si vous buvez plusieurs verres de boisson sucrée chaque jour, il y a de grandes chances que vous soyez accro. Les sucres issus des boissons sont absorbés plus rapidement que ceux des aliments solides.
Question nº7 : Que mangez-vous au petit-déjeuner ?
On ne peut pas répondre à cette question par « oui » ou par « non ». Mais votre réponse peut en dire long sur votre niveau d’addiction au sucre.
Que mangez-vous au petit-déjeuner ?
Voici 4 petits-déjeuners types :
- Tartines de confiture
- Muesli et yaourt
- Pain et fromage/charcuteries
- Œufs et charcuteries et/ou fromage
Le premier est un petit-déjeuner français standard. Beaucoup de personnes tartinent leur pain de produits riches en sucre. Vous aussi ? Dans ce cas, il y a de grandes chances que vous soyez dépendant.
Quant au muesli accompagné de yaourt, c’est un cas spécial. Un petit-déjeuner composé de muesli basique non raffiné, accompagné de yaourt au lait entier, est un bon choix. Cependant, la plupart des personnes optent pour des cornflakes et autres cruesli, riches en sucres ajoutés.
Si vous les accompagnez de yaourt à la vanille ou d’un autre type de yaourt sucré parce que vous trouvez le yaourt nature trop aigre, c’est la même chose.
Mettez fin à votre dépendance et perdez vos kilos superflus à l’aide de recettes minceur simples à réaliser
Saviez-vous que les recherches montrent que faire régime entraine une prise de poids chez 1 personne sur 3 ? (source)
C’est pourquoi j’ai développé une méthode de perte de poids facile à tenir et qui permet d’éviter tout effet yoyo.
Vous y découvrirez de délicieuses recettes pauvres en sucres, conçues pour maigrir rapidement et durablement.
Voici un aperçu de ce que vous trouverez dans mon livre de recettes minceur à succès :
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Merci pour cet article très complet 🙂