Le Programme national nutrition santé recommande aux adultes de consommer 2 produits laitiers par jour. Quant aux enfants, aux adolescents et aux personnes âgées, ils devraient consommer 3 voire 4 laitages par jour. Mais les produits laitiers sont-ils vraiment aussi bons pour la santé qu’on le prétend ?
J’ai plongé dans les études scientifiques pour mener mon enquête. J’aimerais partager avec vous ce que j’ai découvert à travers un avis critique complet sur les produits laitiers.
Voici ce que vous allez découvrir :
Contenu de l'article
Informations de base sur les produits laitiers
Les termes « produits laitiers » ou « laitages » désignent les produits fabriqués à base de lait.
On trouve des produits laitiers dans la plupart des foyers du monde occidental.
Quand on ouvre le réfrigérateur du Français moyen, c’est souvent pour y trouver du lait, des yaourts, du fromage blanc et du fromage.
On trouve également du lait dans les aliments suivants :
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Depuis quand consomme-t-on des laitages ?
L’homme ne s’est mis à boire du lait qu’à l’avènement de l’agriculture et de l’élevage. Cela remonte à environ 10 000 ans.
Pourquoi certaines personnes sont intolérantes aux produits laitiers
Avec l’avènement de l’agriculture et de l’élevage, notre alimentation a changé de façon drastique. Nous nous sommes alors mis à consommer du lait, des céréales, du sel, et probablement à augmenter notre consommation de viande issue de mammifères.
Avant l’avènement de l’agriculture et de l’élevage, notre alimentation était celle de chasseurs-cueilleurs. Avez-vous déjà entendu parler du régime paléo ? Ce régime est basé sur l’alimentation des chasseurs-cueilleurs.
Il est généralement admis que le lait est bon pour les os. Cependant, des recherches suggèrent que les chasseurs-cueilleurs (qui ne buvaient pas de lait) avaient des os plus forts que les nôtres (source). Plus tard dans cet article, je me pencherai particulièrement sur les produits laitiers et l’ostéoporose.
Bien sûr, le lait de vache n’est pas du tout destiné à la consommation humaine. Son rôle est d’assurer aux veaux une croissance rapide.
À la naissance, un veau pèse 40 kg ; 2 ans plus tard, il est entièrement développé et pèse 600 kg. Pas de doute, donc, le lait est très nourrissant.
Grâce au lait, les humains ont pu survivre à des périodes difficiles. Il nous a fourni les protéines, les lipides, les sucres, les vitamines et les minéraux dont nous avions besoin aux époques où il n’y avait pas ou peu de nourriture.
On entend parfois qu’il est contre-nature de boire du lait parce que l’être humain est le seul mammifère à boire le lait d’un autre mammifère. À mon avis, c’est un argument un peu bizarre, car une bufflonne ne se laissera jamais traire par un lion, par exemple. Et comment un lion trairait-il une bufflonne, d’ailleurs ? Assis sur un tabouret, muni d’un seau ?
Du point de vue de l’évolution, nous n’avons pas besoin de laitages pour notre santé. Nous avons vécu des millions d’années sans lait de vache. Mais, en soi, cela ne signifie pas que le lait est mauvais pour les êtres humains.
Génétiquement parlant, en revanche, l’être humain n’est pas fait pour digérer le lait.
Des études montrent que dans les régions où l’on boit du lait depuis des milliers d’années, nous nous sommes génétiquement adaptés aux produits laitiers (source). Cela concerne principalement les habitants d’Europe du Nord.
Boire du lait peut sembler la chose la plus normale du monde. Or, le fait est que la plus grande partie de la population du monde ne tolère pas le lait. 75 % de la population mondiale est intolérante au lactose.
Le lactose
Le lactose est un glucide présent dans le lait. Ces sucres du lait sont composés de deux sucres simples : le glucose et le galactose.
L’organisme des nouveau-nés fabrique de la lactase, un enzyme dont le rôle est de dissocier le lactose issu du lait maternel.
La plupart des habitants d’Europe du Nord continuent à produire de la lactase toute leur vie et tolèrent donc bien les produits laitiers.
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L’intolérance au lactose
Chez la plus grande partie de la population mondiale, cependant, la capacité à produire de la lactase disparait à mesure que l’on approche de l’âge adulte (source). Le lactose ne peut alors plus être dissocié et l’on devient intolérant au lactose (source).
On estime que de 0 % à 15 % de la population d’Europe du Nord est intolérante au lactose. Tandis que dans de grandes parties de l’Afrique, de l’Amérique du Sud et de l’Asie, ce chiffre atteint 80 % !
L’intolérance au lactose entraine des problèmes digestifs. Cela peut se traduire par des troubles tels que :
La diarrhée est causée par le lactose qui, non digéré, se retrouve dans l’intestin grêle. Cela provoque un appel d’eau dans le tube digestif.
Dans le gros intestin, les bactéries intestinales fermentent le lactose, ce qui entraine la formation de gaz. Cela provoque des ballonnements et peut occasionner des douleurs abdominales et des flatulences.
La symptomatologie varie d’une personne à l’autre et dépend de la quantité de lactose que l’on tolère et de la quantité que l’on a consommée (source).
Si vous avez une intolérance au lactose, le mieux est de ne pas consommer de produits laitiers, ou, du moins, les éviter autant que possible.
Produits laitiers fermentés
De nombreuses personnes intolérantes au lactose peuvent tolérer de petites quantités de lactose, sous forme de produits laitiers fermentés comme le yaourt, le fromage, le beurre et le kéfir (source).
Le kéfir est issu de la fermentation de lait à l’aide de « grains de kéfir ». Les cultures bactériennes présentes dans le kéfir et le yaourt se nourrissent de lactose.
C’est pourquoi le yaourt, et surtout le kéfir, contient beaucoup moins de lactose que le lait ordinaire.
De ce fait, le kéfir et le yaourt sont souvent bien tolérés par les personnes qui ont une intolérance au lactose (source).
Certaines personnes intolérantes au lactose ressentent moins de problèmes lorsqu’elles boivent du lait cru et/ou issu de vaches en plein air et libres de paitre.
La liberté de se déplacer et de paitre a un effet sur la composition du lait que donnent les vaches.
Allergie au lait de vache
Il faut distinguer intolérance au lactose et allergie au lait de vache. En cas d’allergie au lait, ce n’est pas le lactose qui est en cause, mais une protéine propre au lait de vache.
L’allergie au lait touche principalement les bébés et peut disparaitre avec l’âge.
Certaines personnes restent cependant allergiques au lait de vache pendant leur enfance et à l’âge adulte.
La seule solution est de ne plus consommer d’aliments qui contiennent du lait de vache.
Les bienfaits des produits laitiers
Si vous ne souffrez pas d’intolérance au lactose ou d’allergie au lait, les produits laitiers peuvent présenter certains bienfaits.
J’aimerais cependant remarquer que les produits laitiers ont un certain nombre d’effets négatifs sur la santé humaine et que je n’en prône donc pas une consommation systématique. Je ne suis pas de l’avis que les produits laitiers participent à une santé optimale.
Pour connaitre les effets négatifs des produits laitiers, consultez la section « Troubles ou maladies associés aux produits laitiers ».
Bienfait n°1 : Les produits laitiers entiers aident à lutter contre le surpoids
Des études montrent que les personnes qui consomment des produits laitiers entiers (comme du lait entier) souffrent moins souvent d’obésité que les personnes qui consomment des produits laitiers écrémés (source).
Dans une autre étude, il est apparu que les personnes qui consommaient le plus de produits laitiers souffraient moins souvent d’un excès de graisse abdominale, présentaient des taux de triglycérides plus bas et avaient une meilleure sensibilité à l’insuline (source).
Il peut sembler curieux que les personnes qui consomment le plus de graisse soient précisément celles qui souffrent le moins de surpoids.
Bienfait nº2 : Réduction du risque de diabète de type 2
Les études mentionnées dans l’explication du bienfait nº1 montrent que la consommation de produits laitiers entiers diminue le risque de diabète de type 2.
Il faut toutefois noter que d’autres études n’ont trouvé aucune corrélation entre la consommation de produits laitiers entiers et la diminution du risque de diabète de type 2 (source, source, source).
Les preuves ne sont donc pas probantes concernant ce possible bienfait des laitages.
Bienfait nº3 : Les produits laitiers sont très nutritifs
Le lait est nourrissant. Il contient 3 g de protéines pour 100 g, lesquelles contiennent 18 des 22 acides aminés.
Le lait est également riche en calcium, en vitamines A, B1, B2, B6, B12, D, en potassium, en zinc, en magnésium et en phosphore.
En outre, le lait contient des acides gras. Ces matières grasses, on les élimine souvent pour produire du lait écrémé, lequel est ensuite commercialisé ou utilisé comme base pour la fabrication de produits laitiers allégés.
Cela permet peut-être d’économiser des calories, mais au détriment de nombreux bienfaits. C’est précisément dans les matières grasses du lait que se trouvent ses nutriments bénéfiques (source).
Si vous buvez du lait, mieux vaut donc toujours choisir du lait entier plutôt que du lait écrémé.
Plus riche en matières grasses et plus calorique, le lait entier procure également une plus grande satiété.
C’est une erreur de penser que les produits laitiers entiers font grossir et que les produits laitiers allégés, non. À vrai dire, c’est plutôt le contraire car les produits laitiers entiers rassasient davantage.
Les matières grasses présentes dans le lait sont constituées d’environ 400 types d’acides gras, dont une grande partie d’acides gras saturés.
Le lait des vaches de pâturage fournit des oméga-3 et est plus riche en vitamines liposolubles telles que les vitamines K1 et K2.
Importante pour le métabolisme du calcium, la vitamine K2 est également bonne pour le cœur et les os (source, source, source, source).
Les produits laitiers écrémés ne contiennent pas ou peu de vitamine K !
Bienfait n°4 : Le lait entier diminue le risque de crise cardiaque
On pourrait penser que le lait entier, en raison de sa teneur en acides gras saturés, augmente le risque de maladies cardiovasculaires.
Nous avons grandi avec l’idée que les acides gras saturés augmentent le cholestérol et donc le risque de maladies cardiovasculaires.
Ces dernières années ont cependant révélé qu’il n’existe aucun lien scientifiquement avéré entre la consommation de graisses saturées et le risque de crise cardiaque (source, source, source).
La croyance selon laquelle les graisses saturées augmentent le risque de maladies cardiovasculaires est due à l’étude de Keys, menée dans les années 60.
L’étude de Keys souffre d’un biais de sélection : seuls les pays qui confirmaient que les graisses saturées augmentent le risque de maladies cardiovasculaires ont été inclus dans les conclusions.
Si vous voulez en savoir plus à ce sujet, lisez mon article sur les façons de faire baisser le cholestérol.
La manière dont les vaches sont gardées détermine dans une large mesure la composition du lait.
Une vache de pâturage, libre de se déplacer et nourrie à l’herbe, fournit un lait bien plus riche en oméga-3 et en ALC. Ceux-ci sont importants pour lutter contre l’inflammation et aident à prévenir les maladies cardiovasculaires (source, source, source, source).
Des études montrent que dans les pays où les vaches sont nourries à l’herbe, la consommation de produits laitiers entiers réduit le risque de maladies cardiovasculaires et de crise cardiaque (source, source).
Une méta-analyse regroupant 10 études a montré que le lait entier réduit le risque de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral. Le risque de maladies cardiovasculaires n’était cependant pas significativement plus faible (source).
À vrai dire, une autre étude, à laquelle seules des femmes ont participé, a révélé une augmentation du risque de maladies cardiovasculaires liée à la consommation de produits laitiers entiers (source).
En Australie, où les vaches sont principalement nourries à l’herbe et se déplacent librement, le risque de maladies cardiovasculaires est nettement inférieur chez les personnes qui consomment des produits laitiers entiers (source).
Bienfait nº5 : Diminution de la pression artérielle
Le lait issu de vaches nourries à l’herbe s’avère meilleur pour la santé à différents niveaux. Les produits laitiers issus de vaches nourries à l’herbe ont un effet hypotenseur (source,source, source).
Troubles ou maladies associés aux produits laitiers
Commençons tout de suite avec l’idée reçue principale au sujet des produits laitiers : la croyance selon laquelle les laitages sont bons pour les os.
nº1 : L’ostéoporose
Les campagnes de publicité de l’industrie laitière visent souvent les bienfaits du lait sur les os. Leur argument : la teneur en calcium du lait.
Le lait serait donc important pour la croissance des enfants. Et pour ceux qui ont passé l’âge de croissance, le lait empêcherait les fractures osseuses.
Dans les pays occidentaux, l’ostéoporose est la cause principale de fractures osseuses chez les personnes âgées.
L’ostéoporose est due à une carence en calcium. L’ostéoporose désigne la fragilisation des os. Elle entraine une porosité qui affecte la densité, la structure et la solidité de l’os. L’ostéoporose augmente le risque de fracture osseuse.
Il est vrai que le calcium est important pour prévenir l’ostéoporose : aucun doute là-dessus. Le lait contenant du calcium, il n’est pas complètement farfelu de penser que consommer du lait est bon pour les os.
Or, et c’est là que ça devient intéressant, c’est dans les pays où la consommation de produits laitiers est la plus faible que l’on observe le moins de cas d’ostéoporose !
Au contraire, c’est dans les pays où l’on consomme beaucoup de produits laitiers (par exemple les États-Unis) que l’on répertorie le plus de cas d’ostéoporose (source).
Ainsi, en France, pays gros consommateur de lait, près de 400 000 fractures dues à l’ostéoporose sont à déplorer tous les ans.
Les études qui se penchent sur les aliments que l’on consomme dans un pays donné sont toujours un peu délicates. On consomme beaucoup de produits laitiers aux États-Unis, mais également d’autres aliments que l’on ne consomme pas, par exemple, au Japon, où la consommation en produits laitiers est faible.
Les Japonais consomment notamment plus de légumes et de poissons et moins de junk food qu’aux États-Unis. Il est donc difficile de tirer des conclusions définitives de telles études. On se contentera de trouver les résultats de ces études frappants.
Dans une autre étude, on a suivi pendant 8 ans un groupe de 40 000 personnes âgées entre 40 et 70 ans. Chez les participants qui consommaient au moins 2,5 verres de lait par jour, les fractures osseuses étaient moins fréquentes que chez les personnes qui ne buvaient pas ou peu de lait (source).
Dans une étude d’une durée de 18 ans menée auprès de plus de 72 000 femmes ménopausées, le lait ne s’est pas avéré réduire le risque de fractures osseuses. En revanche, les compléments de vitamine D se sont avérés réduire le nombre de fractures osseuses (source).
La vitamine D favorise l’absorption du calcium
Le calcium est indispensable pour les os. Se pose donc la question de savoir pourquoi les produits laitiers n’ont pas l’effet positif auquel on pourrait s’attendre sur la densité osseuse.
On peut avancer plusieurs explications à cela.
Certains chercheurs pensent qu’une consommation excessive de calcium peut retarder la formation osseuse et affaiblir la structure osseuse..
Une autre explication est que l’absorption du calcium requiert un certain ratio calcium / phosphore. Le lait maternel possède un ratio calcium / phosphore de 2/1, ce qui représente un ratio idéal.
Or, le ratio du lait de vache est d’environ 1/1. Un apport supplémentaire en calcium est alors nécessaire pour atteindre un bon ratio. Le corps possède des réserves de calcium et fait donc appel à celles-ci.
Seulement, ces réserves de calcium, c’est dans les os qu’elles se trouvent ! Cela pourrait très bien expliquer pourquoi l’ostéoporose est si répandue dans les pays où la consommation de lait est la plus élevée. Après la consommation de lait, le corps puise du calcium dans ses réserves osseuses pour rétablir le bon ratio calcium / phosphore.
L’ostéoporose n’est pas exclusivement due à l’alimentation. L’ostéoporose touche principalement les femmes âgées. La ménopause entraine des changements hormonaux en partie responsables de l’ostéoporose.
L’utilisation de la pilule contraceptive peut également avoir un effet négatif sur la densité osseuse.
Et comme si les choses n’étaient pas déjà assez compliquées comme ça, on trouve des études (comme celle-ci et celle-ci) qui, quant à elles, montrent que le lait est bon pour les os.
nº2 : Un mauvais équilibre calcium / magnésium augmente le risque de thrombose
Le corps a besoin de deux fois plus de calcium que de magnésium.
La consommation de beaucoup d’aliments riches en calcium tels que le lait perturbe ce ratio.
Si l’on ne compense pas par des aliments riches en magnésium, on court un risque accru de thrombose veineuse (source).
Parmi les aliments riches en magnésium, on trouve les bananes, les avocats, les épinards, les blettes, les haricots noirs, les amandes, les graines de courge, les figues et le chocolat noir.
nº3 : Augmentation du risque de diabète de type 1 chez les enfants
Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune qui se traduit par l’attaque et la destruction des cellules du pancréas. Le corps se retrouve alors incapable de produire de l’insuline, dont les cellules ont besoin pour absorber le glucose sanguin.
Le lactose peut entrainer des problèmes chez les jeunes enfants, chez qui les intestins sont encore en développement.
Le lactose est alors susceptible de passer dans le sang.
Cela peut entrainer une réaction du système immunitaire qui peut entrainer le diabète de type 1 si le système immunitaire attaque le pancréas (source).
Chez les diabétiques de type 1, on observe ainsi la présence d’anticorps contre les protéines de lait de vache (source, source, source).
Ça vous semble tiré par les cheveux ? C’est pourtant bien le cas. Des études montrent que les enfants qui boivent peu de lait ont moins de risque de souffrir de diabète de type 1 (source, source, source, source).
Cela ne veut pas dire que votre enfant aura le diabète de type 1 s’il boit du lait ou qu’il en sera épargné s’il ne boit pas de lait. C’est simplement que le risque est supérieur. 1,5 fois supérieur, pour être précis (source).
Il est de notoriété publique qu’il est préférable de donner le sein aux nourrissons et d’attendre le plus longtemps possible avant de donner le biberon.
Les nourrissons nourris au sein ont moins de risques de développer le diabète de type 1 que les nourrissons à qui l’on donne du lait de vache (source, source, source, source).
nº4 : Les produits laitiers allégés augmentent le risque de maladie de Parkinson
La maladie de Parkinson se caractérise par la destruction d’une population de neurones, qui se retrouvent incapables de produire de la dopamine.
La dopamine est impliquée dans la gestion des mouvements. C’est pourquoi les patients parkinsoniens tremblent et éprouvent des troubles de l’élocution. Ils souffrent également de raideurs aux bras et aux jambes.
Des recherches montrent que les personnes qui consomment 3 portions ou plus de lait écrémé par jour ont un risque de maladie de Parkinson plus élevé (de 34 %) que les personnes qui consomment 1 laitage maximum par jour (source).
Cette même étude a également montré que la consommation journalière d’une seule portion de lait entraine un risque accru en comparaison à une seule portion de lait écrémé par semaine.
nº5 : Augmentation du risque de certains types de cancer
Les produits laitiers augmentent la production d’IGF-1 (Insulin-like Growth Factor 1).
L’IGF-1 est notamment considérée comme un produit de dopage car elle a pour effet de renforcer les muscles (source).
L’IGF-1 favorise également la croissance des organes et c’est pendant la puberté que le corps en produit le plus. Des taux d’IGF-1 trop élevés peuvent avoir des effets négatifs.
Certaines études suggèrent une corrélation entre le cancer de la prostate et des taux d’IGF-1 élevés (source, source).
En revanche, d’autres études suggèrent que des taux d’IGF-1 élevés diminuent le risque de cancer du côlon (source).
Une autre étude à grande échelle a montré un lien entre le lactose et un risque accru de cancer des ovaires (source).
D’autres études montrent que c’est l’intolérance au lactose non détectée qui augmente le risque de cancer des ovaires (source, source, source).
Il y a aussi des études qui n’ont révélé aucune corrélation entre l’IGF-1 et un risque plus élevé de cancer.
nº6 : Acné
La consommation de laitages est associée à l’acné (source, source). Cela pourrait s’expliquer par l’augmentation des taux d’IGF-1.
nº7 : Ralentissement de l’action de l’endorphine
Le lait contient des exorphines. Il s’agit de molécules qui inhibent l’action des endorphines. Les endorphines agissent comme des neurotransmetteurs. La libération de dopamine et de sérotonine est alors bloquée.
On trouve également des exorphines dans le gluten, le soja et les épinards. Avec le lait, ce n’est pas le lactose mais les protéines de caséine qui sont responsables des exorphines.
Certaines personnes sont sensibles aux exorphines. Normalement, l’enzyme DPP-IV entraine la neutralisation des exorphines.
Mais la teneur en gluten du blé ayant considérablement augmenté et le lait étant issu de races de vaches qui donnent beaucoup de caséine bêta A1 (plus de détails à ce sujet plus loin), certaines personnes ne sont plus capables de neutraliser les exorphines.
Résultat : l’action de l’endorphine est inhibée, ainsi que la libération de sérotonine et de dopamine (source).
Cela peut causer toutes sortes de troubles psychologiques. Ceux-ci incluent dépression, troubles du comportement alimentaire, TDA, TDAH, troubles de l’attention, comportements compulsifs, addictions et psychoses.
nº8 : Le lait augmente le risque de décès prématuré
Une récente étude de grande envergure menée en Suède a révélé que boire 3 verres de lait ou plus par jour augmentele risque de décès prématuré (source).
Cette étude a également révélé que les personnes qui consommaient beaucoup de lait étaient plus souvent victimes de fractures osseuses.
En outre, les plus grands consommateurs de lait présentaient de plus grands taux sanguins de marqueurs d’inflammation et de stress oxydatif.
Soupçons
On soupçonne le lait de jouer un rôle dans le développement de la maladie de Crohn et de la sclérose en plaques. Ces maladies sont incurables.
Les preuves sont cependant peu probantes et il faut souligner que d’autres facteurs jouent un rôle dans le développement de ces maladies.
Le lait A2
De nos jours, on présente le lait A2 comme la meilleure option sur le marché. Peut-être en avez-vous déjà vu dans le commerce.
Le lait A1 correspond au lait ordinaire. Je vais vous expliquer les différences entre le lait ordinaire et le lait A2.
On prétend que le lait A2 est plus facile à digérer pour les personnes qui souffrent d’intolérance au glucose.
Le lait est constitué d’environ 3 % de protéines. Ces protéines se composent de 80 % de caséine. La caséine est une protéine importante parce que le corps est capable de la décomposer en acides gras essentiels et de l’utiliser pour la synthèse d’autres protéines.
Il existe différents types de caséine, dont la caséine bêta (caséine β). Il existe 13 variantes de caséine bêta. Les variantes les plus communes sont la caséine bêta A1et la caséine bêta A2.
La caséine bêta A1 provient de certaines races de vaches originaires du Europe du Nord. Ces races de vaches sont élevées en Europe, en Amérique du Nord et en Australie. Le lait de ces vaches contient aussi bien de la caséine bêta A1 que de la caséine bêta A2. Il s’agit du lait « ordinaire », disponible dans n’importe quel supermarché.
Certaines races de vaches (Guernesey et Jersey) donnent du lait qui ne contient que de la caséine bêta A2. Le lait de ces vaches est commercialisé en tant que lait A2.
Le lait de chèvre, de cheval et de brebis ne contient pas non plus de caséine bêta A1.
Certaines études indiquent que c’est précisément la caséine bêta A1 qui a des effets négatifs sur la santé.
Pour pouvoir digérer la caséine bêta A1, le pancréas produit une enzyme (l’élastase). Cela entraine la libération de BCM-7 (bêta casomorphine-7) dans le tube digestif. Celle-ci ayant un effet oxydant et opioïde important, on suppose qu’elle est responsable de nombreux troubles lorsqu’elle passe dans le sang.
Diverses études ont montré que la BCM-7 nuit à la santé. On observe notamment un lien entre la BCM-7 et un risque accru de maladies cardiovasculaires, de diabète de type 1, de mort subite du nourrisson, de troubles digestifs et d’autisme (source, source, source, source).
Une étude récente montre que la caséine bêta A2 n’entraine pas l’inflammation que déclenche la caséine bêta A1 chez les personnes intolérantes au lactose (source).
De nombreuses incertitudes continuent d’entourer la BCM-7 et le risque de troubles et de maladies. La raison à cela est que l’on ne décèle pas de BCM-7 dans le sang des adultes après la consommation de lait comme c’est le cas chez les nourrissons (source, source, source).
En somme, on ne sait pas encore avec certitude si le lait A2 est bon ou pas pour la santé. En tout cas, des études indiquent qu’il est préférable au lait A1. Soyez cependant conscient que certaines études sont indirectement ou directement financées par des entreprises qui commercialisent du lait A2.
Substituts du lait
La lecture de cette article a dû vous faire prendre conscience que le lait n’est pas forcément sans danger et que l’on n’en a pas besoin pour être en bonne santé.
Même l’argument principal en faveur de la consommation de lait (selon lequel le lait est bon pour les os) ne tient pas. Les recherches indiquent que c’est dans les pays où l’on boit le plus de lait que l’on observe le plus de cas de fractures osseuses.
Mieux vaut puiser son calcium dans les légumineuses, les légumes et les fruits à coque. Leur calcium est mieux absorbé par l’organisme et ils favorisent un meilleur équilibre calcium / magnésium.
Dans l’ensemble, on peut conclure que boire beaucoup de lait comporte des risques pour la santé, surtout dans le cas du lait écrémé.
Si vous consommez du lait, mieux vaut opter pour du lait entier issu de vaches nourries à l’herbe et vous limiter à un verre par jour. On constate de nombreux problèmes de santé chez les personnes qui consomment beaucoup de lait.
Si vous voulez réduire ou mettre fin à votre consommation de produits laitiers, il vous faudra trouver des substituts. Et en dépit de la large gamme de laits végétaux que l’on trouve au supermarché, on s’aperçoit que ce n’est pas si simple.
De nombreux laits végétaux présentent le gros inconvénient de contenir des sucres ajoutés.
Par exemple, une bouteille de lait de soja aromatisé contiendra près de 6 g de sucre pour 100 ml. À raison de 3 verres par jour, ça nous mène à pas moins de 35 g de sucre. De quoi annuler tous les bienfaits que vous cherchiez à récolter en remplaçant le lait par un autre produit.
Bien sûr, on trouve aussi du lait de soja non sucré. Il s’agit de la meilleure option si vous voulez remplacer le lait de vache par du lait de soja. Vous éviterez ainsi d’ingérer des sucres inutiles.
L’inconvénient du lait de riz est qu’il ne contient pas de protéines. Sa consommation ne permet donc pas d’obtenir les protéines que l’on trouve dans le lait. Le lait de riz ne convient pas aux enfants de moins de 5 ans en raison de la présence possible d’arsenic.
Les boissons végétales comme le lait d’amandes contiennent de petites quantités de fibres et de bons acides gras. Cela dit, ne soyez pas trop optimiste. Une brique de lait d’amandes contient entre 3 et 9 amandes. Les boissons végétales apportent donc peu de protéines.
Le lait d’avoine apporte des fibres. Ces fibres favorisent le maintien d’un bon taux de cholestérol. Le lait d’avoine est lui aussi pauvre en protéines.
Le lait de noix de coco est composé d’eau et d’une petite quantité de lait de coco. Son goût de noix de coco ne plait toutefois pas à tout le monde. Le lait de noix de coco est également pauvre en protéines.
Lisez bien la liste des ingrédients des substituts de lait végétaux. On y trouve souvent du sucre ajouté. Tournez-vous vers les boissons végétales non sucrées.
Le lait de chèvre
On peut également remplacer le lait de vache et les produits laitiers par du lait de chèvre, du yaourt de chèvre et du fromage de chèvre.
L’avantage du lait de chèvre est qu’il est plus facile à digérer que le lait de vache et provoque moins souvent des troubles gastro-intestinaux.
Il contient également moins de lactose, ce qui le rend plus tolérable pour les personnes intolérantes au lactose.
Le lait de chèvre présente également l’avantage de ne pas contenir de caséine bêta A1.
La caséine bêta A1 est associée à un risque accru de maladies cardiovasculaires, de diabète de type 1, de mort subite du nourrisson, de troubles du développement psychomoteur, de problèmes digestifs, et d’autisme (plus d’infos à ce sujet dans la section « Le lait A2 » ).
La caséine bêta A1 peut aussi causer des problèmes digestifs tels que le syndrome du côlon irritable et le syndrome de l’intestin poreux, de l’acné, de l’eczéma et des maladies auto-immunes telles que la colite, voire la maladie de Crohn (source, source, source).
En raison de l’absence de caséine bêta A1, le lait de chèvre peut également être consommé par les personnes allergiques au lait.
En outre, les minéraux, les acides gras, les protéines et les vitamines présents dans le lait de chèvre sont plus facilement absorbés par l’organisme que ceux du lait de vache.
Rien que ça ? Le lait de chèvre semble en effet constituer un bon substitut au lait de vache.
Les effets du lait de chèvre sur la santé ont fait l’objet de moins de recherches que ceux du lait de vache. Si le lait de vache est le plus consommé dans le monde occidental, il existe d’autres régions dans lesquelles on boit avant tout du lait de chèvre.
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C’est dommage d’avoir un article avec beaucoup d’arguments non-fondés, ça diminue la crédibilité de votre site internet. Par exemple l’argument « Bien sûr, le lait de vache n’est pas du tout destiné à la consommation humaine. Son rôle est d’assurer aux veaux une croissance rapide. » …suivant le même raisonnement, les graines sont encore moins adaptées à l’homme car elles sont faites pour faire pousser une plante (une graine contient une réserve de nutriments qui permet à l’embryon de grandir) qui physiologiquement est très différente d’un mammifère. De plus, qui se nourrit exclusivement de lait comme un veau?
Votre article est très intéressant.
Depuis notre plus tendre enfance on nous répète que les produits laitiers sont essentiels pour rester en bonne santé. Il est vrai qu’il faut garder à l’esprit qu’il y’a une limite à tous.
En passant, j’apprécie beaucoup votre travail, continuez comme ça. Vous avez sûrement du aidé beaucoup de personnes à se sentir mieux dans leur peau et à prendre conscience des croyances que nous avons sur l’alimentation, moi y compris. Merci encore. Grâce à vous, j’ai pu rééquilibrer mon alimentation et me sentir en meilleur forme.
Bien à vous,